Colloque

Journées d’étude

Colloque BLAST. Esthétiques de l’onde de choc

Dirigé par Hélène Virion et Isabelle Alzieu
les 18 et 19 janvier 2024
organisé par le laboratoire LLA CREATIS, Université Toulouse - Jean Jaurès

Communicaition de Séphora Manuel :
Calamine, suie, noir de carbone : Plasticité des infimes vestiges du blast


Journée d’étude Le feu, matière de l’écriture

Le 26 septembre 2025
Dirigé par Liliane Ehrhart, Louis-Daniel Godin et Pénélope Séguin-Mathieu
organisé par le laboratoire CRILCQ, UQAM

Communicaition de Séphora Manuel :
Résilience des cendres. Pratiques plastiques face au feu

Résumé :

Les entremêlements environnementaux complexes entre sécheresses et feux de forêt nous impulsent de penser, par le prisme de la création plasticienne, les potentiels d’écriture du vivant. Telle une lecture des signes envoyés par les rivières et les arbres, appréhendons les traces laissées après le feu ou l’assèchement comme les matrices d’une empreinte fertile. À partir des pratiques artistiques de Violaine Lafortune, de Giuseppe Penone et de notre démarche personnelle, éprouvons et lisons le langage du vivant par ses impressions sensibles. Face aux mégafeux et aux sécheresses qui touchent concomitamment le Canada et l’Europe, les pratiques artistiques deviennent les vecteurs de l’expérience d’un vivant à vif. D’une part, Violaine Lafortune produit des empreintes de lits de ruisseaux desséchés pour en révéler la fragilité et l’impermanence par leurs réseaux de signes. D’autre part, Giuseppe Penone imprime, par un frottement de chlorophylle, le langage de l’écorce d’un acacia. De notre côté, en résonance avec ses empreintes se forme le projet Écorce noire, mené depuis 2024 en France. Nous y opérons une empreinte d’écorce sur des troncs d’arbres carbonisés de la forêt de Landiras, victime d’incendies de grande envergure durant l’été 2022. La calcination des arbres encore debout s’éprouve par un procédé de frottage qui récolte et imprime le pigment carboné. À travers une approche poïétique, que nous empruntons à René Passeron, l’étude de chaque processus de création nous invitera à percevoir sensiblement le langage du vivant, qu’il soit celui des végétaux ou celui des ruisseaux. Par la méthodologie de la recherche-création, analysons le procédé de l’empreinte, qui incarne le dévoilement de ce contact entre le tronc, la pierre et l’œuvre ; entre l’incendie, le réchauffement climatique et la fertilité créatrice.


Journée d’étude Dispersion de contaminants et de polluants lors d’un incendie

Les 10 et 11 juillet 2025
organisé par le groupe de recherche Résofeux et l’ANSR

Communicaition de Séphora Manuel :
Recherche-création post-incendie : dispersion de suie et mobilier personnel


Journée d’étude Dissolutions

Le 28 mars 2025
organisé par le laboratoire Cecille et le laboratoire junior Cédille, université de Lille

Communicaition de Séphora Manuel :
Résilience des cendres. Pratiques plastiques face au feu

Résumé :

Face l’effroyable actualité des feux de forêt qui détruisent le comté de Los Angeles aux États-Unis, cette communication invite à penser le cheminement plastique du matériau face à l’incinération. Le feu opère une transformation de la matière dont les débris appellent une plasticité fertile. Les cendres, ces vestiges poudreux et volatiles, sont les témoins d’un processus de dissolution qu’il nous importe d’interroger en regard de la création artistique contemporaine. La naissance de l’œuvre d’art serait comparable à un feu ardent qui sculpterait la matière, mais que se passe-t-il quand il ne persiste que l’informe de la poussière ? Si le feu s’éteint quand il n’y a plus rien à brûler, les cendres demeurent. Elles nous invitent à nous saisir de leur plasticité pour aller au-delà de la dissolution et pour produire une pensée plastique de l’incinération. À l’instar de Georges Didi-Huberman, dans son ouvrage L’Image survivante : histoire de l’art et temps des fantômes selon Aby Warburg, regardons « les choses présentes [...] en vue des choses absentes »1 et pensons la perte de ce qui a brûlé par ce qui persiste après la destruction. Pour cela, partons de la brûlure avec l’artiste Noémie Goudal et réfléchissons à cet instant de la dissolution, celui où les flammes rongent l’objet et se matérialisent en cendres. Appuyons-nous ensuite sur les pratiques artistiques de Claudio Parmiggiani et d’Anselm Kiefer pour saisir l’investissement des cendres, une fois les flammes éteintes. À travers une approche poïétique, empruntée à René Passeron, dont l’œuvre postmortem Le peintre et son modèle clôturera notre argument, analysons les processus de création de ces artistes. Entre dissolution et résilience, portons le témoignage plastique des cendres


Journée d’étude Utopies, dystopies, hétérotopies en représentation

Dirigé par Isabelle Alzieu
le 16 janvier 2025
organisé par le laboratoire LLA CREATIS, Université Toulouse - Jean Jaurès

Communicaition de Séphora Manuel :
Quand l’atelier s’embrase : dystopie d’un lieu de création en cendre


Journée d’étude Du vivant à la machine

Dirigé par les élu.e.s doctorant.e.s de l’école doctorale ALLPH@
le 29 mars 2024
organisé par l’école doctorale ALLPH@, Université Toulouse - Jean Jaurès

Communicaition de Séphora Manuel :
De l’empreinte carbone à l’empreinte carbonée : plasticité du végétal à l’épreuve de la machine

Journées d’étude doctorales La citation

Dirigé par les doctorant.e.s de l’école doctorale APESA et de l’institut ACTE
les 15 et 16 mai 2023
organisé par l’école doctorale APESA et l’institu ACTE, Paris Panthéon Sorbonne

Communicaition de Séphora Manuel :
L’empreinte comme citation : poïétique d’une généalogie par contact

Journée d’étude Réécritures de Faust

Dirigé par Muriel Plana, Julien Garde et Saul Pandelakis
le 25 février 2022
organisé par le laboratoire LLA-Créatis

Communicaition de Séphora Manuel :
Autoportraits en Méphistophélès